Independence House
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« En tant que petit État insulaire en développement, situé à quelques kilomètres de la côte somalienne et au milieu de l'Océan Indien, les Seychelles ne sont pas à l’abri des menaces maritimes telles que les actes de piraterie, le trafic de drogue, les crimes transnationaux, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, l’immigration clandestine et la traite des êtres humains. Afin de lutter efficacement contre ces graves menaces, il est essentiel que nous utilisions pleinement les plates-formes comme celle-ci, afin de favoriser le dialogue et la coopération entre nos États afin de consolider des actions correctives concrètes », a-t-il aussi souligné.
Le Vice-Président Meriton, qui est aussi le président en exercice du Conseil des ministres de la COI, a rappelé que les États membres de la COI partagent des réalités migratoires communes qui sont souvent discutées sous l'angle de la sécurité maritime ou du changement climatique. Il existe un large éventail de réalités et de priorités en matière de migration qui affectent et sont partagées par ces pays qui sont historiquement ou géographiquement connectés les uns aux autres.
C’est dire qu’améliorer la gestion des flux migratoires grâce à la cohérence des politiques, le renforcement des capacités et la gestion de l’information, revêt-il une importance stratégique pour ces pays qui sont les Comores, la France/Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles.
Programmée, du 26 au 28 aout, cette rencontre régionale doit donc discuter de la raison d'être et de la pertinence d'un Processus Consultatif Régional (PCR) et des prochaines étapes en vue du dialogue sur la migration pour les pays de la COI.
Avant de lancer officiellement les travaux, il a saisi l’occasion pour dénoncer la libération précoce par le Somaliland des 19 Somaliens convaincus de piraterie et condamnés par la Cour de justice.